De son long manteau blanc glacial
Il envelloppe sans remord la nature qui pleure
Il mord, il pique de ses aiguillons hivernal
Tout est triste dehors et le soleil se meurt.
Sous les cris joyeux des enfants qui s'amusent
Pendant que derrière des fenêtres givrées
Certain se plaignent, d'avoir la goutte au nez
Emmitoufflés au chaud devant leur cheminée.
Puis, dans leur coeur endormi qui s'éveille peu à peu
En voyant ces quelques bourgeons aux branches
Se dessine, alors, sur leur visage un peu morne
Un sourire heureux, aux grands yeux pétillants
Sous le chant des amoureux qui fredonnent
Leur chanson à l'arrivé de leur cher Printemps.
Souhaitant que leur rêve exauce leur voeux.
Et...c'est sous un soleil ardent que l'amour s'exprime
Aux deux etres qui s'unissent pour enfin se multiplier
Aux parfums des vacances, aux jours de bronzette.
Et les coeurs satisfaits résonnent dans leur tête
Car rare à cette époque que les âmes ruminent
Laissant de coté, les faits divers qui les ont marqué.
Pour vivre à plein temps un bonheur bien mérité,
Jusqu'au jour, ou, peut être, il faudra tout recommencer.
Quand les forêts rougeoient montrant son caractère
C'est la saison qui souvent appelle les colères
On ne sait pourquoi ni comment ? expliquer
Se revirement de situation souvant incomprise
Alors chez certain le coeur se réactualise
Tandis que d'autres se déchirent sans pitié
Mais quelque soit les saisons qui passent
Ce n'est pas elles, qui font que les choses éclatent
C'est l'insoucience des hommes, jamais contents
Qui ne prennent le temps de comprendre les vents.