C'est l'hiver, je suis seule et mon coeur à froid.
Tout est gris dehors et la buée de ma fenêtre cache la lumière.
Clac-clac fait la grêle qui tombe en rang serré sur mon toit.
Tic-Tac fait l'horloge bien réglé dans un silence profond.
Seule dans ma chambre sombre, j'écoute les différents sons.
Le pas lourd d'un passant emmitoufflé qui accélère.
De temps en temps, des éclats de rire d'enfants joyeux,
qui annoncent la fin de l'école et qui rentrent chez eux.
Mais cela est un signe aussi, qu'il est l'heure de s'enfermer.
Enfouie au fond de mon lit, ne laissant l'espace qu'à mes yeux
s'attardant mi-clos sur un film d'une vieille rediffusion,
mes pensées se livrent à quelques souvenirs,
qui se bousculent dans ma tete, sans pitié.
Période tristes pour ceux qui se sentent à l'abandon.
Une larme coule, puis deux, et, c'est les sanglots.
Pas facile de se retenir, c'est la cata, on passe à ses aveux.
Remise en question, on cherche les erreurs du passé,
on réalise parfois que l'on a bon dos.
Et, on profite alors, de cette morte saison, pour faire un voeu.
Se réalisera t-il ou pas ?
Nul ne peut le dire.
Mais il est certain, que lorsque les rayons de soleil arrivera,
Que les chants de oiseaux se feront entendre loin là-bas,
Que la nature morne se changera en milles couleurs,
là, les sourires illumineront les visages endormis.
La paleur de leur peau imprégnée ainsi de douceur,
accompagneront le parfum des fleurs déja fleuries.
D'ou les arbres verts fiers nourris pas la sève
s'élèveront en faisant un pied de nez à l'hiver qui s'achève.